Si tu me suis sur Twitter ou si tu es dans les p'tits papiers tu le sais déjà, cher lecteur : un iPad a fait son retour à la maison la semaine dernière, une V2 qui a l'avantage d'avoir baissé de prix avec la sortie de la V3.

De toutes les machines que j'ai revendues, l'iPad est sûrement celle que j'ai le plus regrettée, d'où ce retour. Au passage le Libretto U100 est parti faire sa vie ailleurs, dans de bonnes mains...

Ceci dit, une des toutes premières choses que j'ai fait au déballage de la machine, c'est de la jailbreaker : cela se fait très simplement avec Absinthe pour iOS 5.0.1.
A quoi ça sert ? Simplement à permettre l'installation d'applications et/ou d'utilitaires pour modifier le système, lui rajouter des fonctions, le personnaliser, etc...

J'avais déjà parlé du jailbreak lorsque j'avais mon premier iPad, ce que je disais à l'époque reste en grande partie valable avec la version 5.0.1 d'iOS (le jailbreak "untethered" de la 5.1 n'est pas encore disponible) mais je vous détaille quand même ce que j'utilise aujourd'hui :

- Activator (assigner des fonctions à des gestes ou des actions) : dans mon cas, appui long sur le bouton home pour accéder à la barre multitâche, appui double pour faire une capure d'écran, double tap sur la barre de status pour ouvrir SBSettings...)
- Browser changer : ouvrir mon navigateur (iCab Mobile) au lieu de Safari lors du clic sur un lien externe
- BTstack Mouse : utiliser une souris bluetooth (très pratique dans les applications de traitement photo, j'y reviendrai dans un autre billet)
- Gridlock : pour placer les icônes d'applications où on le souhaite sur le springboard et ainsi organiser finement les différentes pages
- iFile : gestionnaire de fichiers
- Infinidock : mettre autant d’icônes que l'on veut dans le dock
- Remove Background : fermer d'un clic toutes les applications ouvertes, très utile pour libérer de la mémoire avant d'utiliser une application gourmande (comme PiRAWnha, qui permet de traiter des fichiers RAW)
- SBSettings : panneau de contrôle directement sur le springboard. J'en ai déjà parlé ici, je ne détaille pas.


Enormément d'autres choses sont disponible, en fonction de ses besoins et de ses goûts, tout cela peut donc évoluer...
Je pense notamment prendre le temps de tester prochainement le tout nouveau Deck qui vient de sortir.

Les avantages sont peut être négligeables pour certains, cela dépendra évidemment de l'usage que l'on a de sa machine. Pour ma part, j'ai tellement mes habitudes maintenant avec ces applications et fonctions que je ne pourrais pas me passer du jailbreak.

En espérant avoir répondu aux questions de certain(e)s !

Le Libretto me sert surtout en déplacement, vous l'aurez compris à la lecture des billets précédents sur le sujet.

Assez régulièrement cependant je l'utilise aussi à la maison, pour revenir sur un travail commencé auparavant, pour transférer des fichiers sur ou depuis le NAS, ou tout simplement parce qu'il est juste en veille et que je ne souhaite pas démarrer ma machine principale pour des tâches simples.
Et l'avantage de la maison c'est qu'on a de la place sur le bureau, un grand écran (deux, en réalité) et du confort dont on ne va pas se priver par simple masochisme !

En version "sédentaire", mon Libretto U100 se voit ainsi affublé des périphériques suivants : un réplicateur de ports USB (qui offre sortie son, ethernet et moultes prises USB), un adaptateur sortie VGA, un clavier BT (mon bon vieux Logitech DiNovo toujours vaillant) et une souris BT (celle que j'emmène toujours avec, d'ailleurs).

Et en l'espace d'une minute, le temps de retirer la batterie, de brancher l'alimentation, le cable vidéo et un cable USB, j'ai tout le confort d'un bon poste de travail sur mon écran 20" en 1600x1200.

Elle est pas belle la vie ? Le Libretto, dans cette configuration, il ressemble à ça :

Cher lecteur, si tu n'aimes pas entendre parler de "vieux" matériel informatique, passe ton chemin (si tant est que 6 ans d'âge, c'est vieux...).

Je ne vais pas revenir en détails sur les caractéristiques de cette machine, vous pouvez lire déjà pas mal de choses ici, là ou encore là.
Non, si j'écris ces quelques lignes (outre le fait de vous faire baver une fois de plus avec cette très belle machine), c'est pour détailler 2-3 petites choses mises en oeuvre pour faciliter mon utilisation au quotidien de la machine (c'est certainement transposable à d'autres portables, d'ailleurs).

La question de l'autonomie
Le Libretto offre une autonomie d'environ 3h30 selon usage, c'est bien mais cela ne permet pas d'envisager de partir une journée entière loin d'une prise de courant ou sans s'encombrer du (relativement imposant) bloc d'alimentation.
J'ai eu la chance de trouver une seconde batterie d'origine Toshiba, neuve dans son emballage scellé pour un tarif très raisonnable (25 €). Celle-ci étant très compacte, légère (plus que l'alimentation, si si !!!), le fait de l'avoir toujours chargée avec soi permet de pouvoir partir une journée avec la machine sans se soucier d'une éventuelle recharge de la batterie.
Et un problème de moins, un !

Le stockage
Mon Libretto U100 et équipé d'un disque dur de 60Go. C'est pas mal mais peut rapidement devenir juste selon l'usage de la machine et ce que l'on souhaite y stocker...
Pour rajouter du volume de stockage à moindre frais, j'ai choisi une solution assez simple : une carte Compact Flash rapide de 32Go avec un adaptateur Cardbus dans l'emplacement PCMCIA : cela fonctionne parfaitement, c'est fiable et cela offre la souplesse de pouvoir changer de carte à la volée si besoin.

La compacité n'a pas que des avantages
La petite taille et la légèreté du Libretto sont appréciables à bien des égards, je ne vais pas revenir là-dessus. Cependant son petit écran de 7", si beau soit-il avec sa superbe résolution de 1280x768 pose problème dans un cas précis : celui où vous voulez présenter un document, des photos, ou travailler à plusieurs.
Dans ces cas là, évidemment, on se sent à l'étroit...
J'ai donc déniché un adaptateur VGA (la machine étant équipée d'un connecteur mini RGB) qui permet d'y brancher très simplement un moniteur externe, que l'on trouvera facilement chez n'importe qui, particulier ou professionnel, ou même un projecteur vidéo si besoin. Inutile de vous dire que ce petit bout de cable de 10 cm rendra bien des services !

Avec la mise en oeuvre de ces petites "astuces", qui n'ont pourtant rien de bien exceptionnel, le Libretto U100 est encore plus agréable à utiliser en déplacement et vous aurez compris qu'il risque de m'accompagner pendant encore un bon moment (pas mal pour une machine produite en 2005, non ?) !

Nous sommes partis de la maison pendant une grosse dizaine de jours la semaine dernière, période pendant laquelle je n'ai pris avec moi que le Libretto (ainsi que mon téléphone, cela va de soi).

Ce fut un bon test pour voir ce que cette chouette machine a dans le ventre, évaluer son côté pratique et son ergonomie en conditions réelles de déplacement, etc...


L'ergonomie

Le Libretto se veut être une machine portable : il l'est !
Sa toute petite taille et son poids très intéressant (moins d'un Kg sans la base DVD, que je n'avais pas emmenée) sont un vrai plus en déplacement : la machine se fait réellement oublier dans un sac.
L'alimentation est par contre un peu lourde et encombrante, mais l'autonomie de la machine permet de s'en passer lorsque l'on part pour la journée si on fait un peu attention à la consommation. Pour diminuer un peu l'encombrement de cette alimentation, j'envisage de remplacer le gros et long cable secteur avec prise de terre par un cable plus simple et plus court avec seulement 2 fiches.

La contrepartie de cette petite taille, c'est un petit clavier : il faut un peu de temps d'adaptation pour l'utiliser correctement et éviter les fautes de frappe, mais l'habitude se prend très vite et ce n'est plus un problème pour ma part.

Le clavier est équipé d'un trackpoint et non d'un trackpad, on aime ou non ce type de périphérique de pointage : l'un ou l'autre ne me dérange pas, mais il faut reconnaitre que pour travailler efficacement avec certaines applications (traitement d'images par exemple) une souris externe sera bien plus efficace. J'utilise une petite souris bluetooth ThinkOutside Stowaway Travel Mouse qui accompagne à merveille le Libretto.

Le confort de travail, parlons-en : il est excellent (ce n'est que mon avis, il n'est pas universel) grâce notamment à l'étonnante résolution de 1280x768 sur ce magnifique écran de 7" rétroéclairé par led. Certains pourraient trouver l'affichage trop petit sur cet écran et donc trop fatiguant, ce n'est pas mon avis : je trouve au contraire ce compromis résolution / taille d'écran parfait et le confort d'affichage excellent. On a une surface de travail étonnante pour une machine de cette taille.

Les performances

J'ai utilisé le Libretto pour des tâches classiques : surf, mail, publication de contenu web, twitter... Il s'acquite évidemment sans problème de ces choses simples.

Fidèle à mon habitude j'ai aussi utilisé la machine pour des choses plus gourmandes, liées à la photo : acquisition de fichiers Raw dans Lightroom, traitements individuels ou par lots, export... Le Libretto s'en sort correctement à condition de ne pas vouloir traiter un grand nombre de fichiers en même temps. Les traitements se passent bien, seul l'export est plus long que sur une machine puissante mais vu que celle-ci n'a évidemment pas vocation à un usage professionnel ce n'est pas un problème (quand c'est pour les loisirs, on a le temps, non ? ).

L'essai est donc transformé pour ce bel engin : il est là et bien là ! Il est certes un peu ancien, mais il comble parfaitement mes besoins alors que demander de plus ?

J'en ai déjà parlé ici, j'ai fait l'acquisition d'un Libretto U100, une occasion immanquable : machine pratiquement en état neuf pour un prix très raisonnable (170€ port inclu depuis la Guadeloupe, autant dire 150€ machine seule).


J'ai bricolé une demi-heure sur la machine à l'heure où j'écris ces premières lignes, et j'attaque maintenant les choses "sérieuses" !

Je vous propose ici mes impressions en quasi "live", au fur et à mesure de la découverte de la machine (attention, il y a "un peu" de lecture quand même)...

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